giovedì 26 febbraio 2015

La « voie de la beauté »

L'iconologo Rodolfo Papa si racconta ad una tv canadese 

Un approccio che attinge a conoscenze di botanica, astronomia, medicina, gastronomia e altri campi dello scibile umano

Rodolfo Papa, pittore, docente di estetica, perito nella XIII Assemblea Generale del Sinodo dei Vescovi e membro della Compagnia di San Giovanni Damasceno (il gruppo facebook che racoglie tutti coloro che diffondono la cultura religiosa attraverso l’arte) si racconta in questo video all’emittente televisiva canadese Sel Lumière.
Rispondendo alle domande del giornalista, Rodolfo Papa ripercorre dapprima le tappe della sua vocazione artistica, per illustrare poi come nella sua esperienza studio, ricerca, pittura e insegnamento universitario siano tutte attività strettamente legate.
Rodolfo Papa, da storico dell’arte, si interessa in particolare di iconologia, e cioè la disciplina che tenta di interpretare le opere d’arte alla luce della simbologia. Una tale lettura richiede delle conoscenze di botanica, di astronomia, di medicina, di gastronomia e dunque consente di spaziare in tanti altri campi del sapere.
L’intervista continua con un’interessante distinzione fra arte, arte religiosa ed arte sacra. Quest’ultima diventa un modo per tradurre in linguaggio pittorico le verità della fede, che devono essere colte dal pittore nella loro essenza, al fine di trasmettere i corretti contenuti della rivelazione cristiana.
La prima parte dell’intervista termina con l’affermazione di Papa sulla centralità del mistero dell’incarnazione che ha reso possibile lo sviluppo dell’arte cristiana. Questo mistero, secondo il docente, assieme a quello della morte di Gesù, stanno alla base della nascita della prospettiva.
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La « voie de la beauté » : Entrevue avec Rodolfo Papa 



http://seletlumieretv.org/blogue/divers/la-voie-de-la-beaute-entrevue-avec-rodolfo-papa o anche qui
« Il est bien que chaque catéchèse prête une attention spéciale à la “voie de la beauté” (via pulchritudinis).[129] Annoncer le Christ signifie montrer que croire en lui et le suivre n’est pas seulement quelque chose de vrai et de juste, mais aussi quelque chose de beau, capable de combler la vie d’une splendeur nouvelle et d’une joie profonde, même dans les épreuves. Dans cette perspective, toutes les expressions d’authentique beauté peuvent être reconnues comme un sentier qui aide à rencontrer le Seigneur Jésus. Il ne s’agit pas d’encourager un relativisme esthétique,[130] qui puisse obscurcir le lien inséparable entre vérité, bonté et beauté, mais de récupérer l’estime de la beauté pour pouvoir atteindre le cœur humain et faire resplendir en lui la vérité et la bonté du Ressuscité. Si, comme affirme saint Augustin, nous n’aimons que ce qui est beau,[131] le Fils fait homme, révélation de la beauté infinie, est extrêmement aimable, et il nous attire à lui par des liens d’amour. Il est donc nécessaire que la formation à la via pulchritudinis soit insérée dans la transmission de la foi. Il est souhaitable que chaque Église particulière promeuve l’utilisation des arts dans son œuvre d’évangélisation, en continuité avec la richesse du passé, mais aussi dans l’étendue de ses multiples expressions actuelles, dans le but de transmettre la foi dans un nouveau “langage parabolique”.[132] Il faut avoir le courage de trouver les nouveaux signes, les nouveaux symboles, une nouvelle chair pour la transmission de la Parole, diverses formes de beauté qui se manifestent dans les milieux culturels variés, y compris ces modalités non conventionnelles de beauté, qui peuvent être peu significatives pour les évangélisateurs, mais qui sont devenues particulièrement attirantes pour les autres. »